Peux-tu te présenter ?
Je suis Stéphane Escrich, président de WDM. J’ai créé cette entreprise en 2013 et elle a été fondé en 2014. L’objectif de WDM est de proposer une solution, d’où le nom Web Design Marchand, aux commerçants pour qu’ils puissent avoir un outil transversal pour travailler sur l’ensemble de leurs besoins. Quand je m’occupais de la transformation digitale en tant que consultant pour les entreprises, chaque fois qu’un client voulait faire un site internet, la réflexion était toujours la même : l’accumulation d’outils fait trop travailler, trop de répétitions. C’est comme ça que j’ai créé WDM.
Que faisais-tu avant WDM Studio ?
J’ai suivi un DUT Logistique très basique qui m’a amené à faire 10 ans dans le négoce en vins de grands crus à l’international, donc plutôt un univers luxueux. Puis j’ai eu l’impression d’avoir fait le tour, j’ai quitté cette entreprise pour créer des entreprises dans le bâtiment. C’était une très bonne expérience mais une catastrophe sur le plan humain. Je travaillais avec de grands constructeurs de résidences immobilières puisque nous construisions des bâtiments de 40 à 200 logements. Dans ce monde très particulier, la trahison est assez commune. Du coup, je n’ai pas aimé le milieu mais c’était une expérience professionnelle intéressante qui m’a permis de comprendre ce qu’est de gérer une entreprise, gérer du personnel… Dans le monde du vin, tout était basé sur la relation de confiance, tandis que le bâtiment est un monde très difficile. C’est cette expérience de vie qui m’a amené à créer WDM et de pouvoir aujourd’hui connaitre plusieurs modes de fonctionnement d’entreprise.
Quel est ton rôle chez WDM Studio ?
J’ai un rôle encore assez important car l’entreprise est jeune. Elle a donc un manque de maturité dans son comportement. Mon rôle c’est de coordonner les collaborateurs et de garder à l’esprit ce qui est important : la relation client. De temps en temps, on peut oublier notre objectif parce-qu'on est attaché à développer une fonctionnalité, à faire du support… Il ne faut pas oublier qu’on le fait pour quelqu’un et que les outils que nous proposons sont essentiels à nos clients. Donc même si mon métier est varié : gestion d’entreprise, levée de fonds, rencontre des banques… Je dirai que ma première fonction, c’est de garder le cap et maintenir la philosophie de l’entreprise.
Qu’est-ce qu’un bon manager selon toi ?
Si je donnais la recette d’un bon manager, ce serait très prétentieux. Mais selon moi, c’est savoir piloter et diriger, ce qui sous-entend d’avoir un certain charisme. Dans une entreprise, le projet c’est un Homme. Souvent quand un investisseur m’approche, ce qui l’intéresse c’est moi et pas l’entreprise. Mais en réalité, moi sans les autres, ce n’est plus l’entreprise. Un chef d’équipe doit donc pouvoir emmener les autres dans le projet.
Peux-tu raconter un évènement marquant de WDM Studio ?
Jean-Louis. C’est une réponse naturelle pour le coup. Jean-Louis a été notre premier client. Il faut se remettre dans le contexte. Aujourd’hui on a de jolis locaux, du parquet tout neuf… Mais ça n’a pas toujours été ça ! L’entreprise au début, c’était grenier au-dessus du magasin de ma femme. A ce moment-là, je faisais 1m87 et le plafond était à 1m80. Chaque fois que je me levais, il fallait que je pense à ne pas me cogner. Ce local était loué par mon voisin qui s’appelle Jean-Louis, et on a commencé à discuter. Il m’a expliqué qu’il avait une entreprise qui s’appelait Libourne & Primeurs. Cette entreprise vendait des fruits et légumes. Il utilisait un logiciel dans son magasin et voulait essayer de créer un site e-commerce connecté à son logiciel. C’était l’idée qu’il me fallait.
Aujourd’hui, près de huit ans plus tard, Jean-Louis est toujours présent en tant que client, mais il est aussi associé de l’entreprise. C’est quelqu’un qui a toujours cru au projet, qui étonnement a toujours cru en moi et est toujours là aujourd’hui. Donc si je devais dire quelque chose ce qui m’a marqué : c’est Jean-Louis.
Pour toi, quel est l’avenir de WDM Studio ?
La prochaine rencontre. Les fondements de cette entreprise ce sont des rencontres. C’est comme la vie. Quand j’étais jeune, j’ai rencontré un monsieur qui m’a dit « La vie c’est trois rencontres. Sois-tu les comprends, tu en bénéficieras et ta vie sera merveilleuse. Sois-tu les rateras et ta vie sera compliquée ». Mais en fait, c’est plus que ça. C’est Jean-Louis Remia, Denis De Greef, Jean-Paul Ferrand, Nicolas Vincent… Ce sont des gens que j’ai croisé. On a besoin des autres. L’avenir de notre entreprise c’est ceux qu’on connait déjà, et ceux qu’on rencontrera.